Les plus beaux étés de ma vie …
Celui de mes 12 ans
Sur un grand paquebot qui nous menait vers l’Ile Rouge, au bout du monde, un mois de traversée, des découvertes à foison pour les enfants que nous étions. Des courses folles sur le pont, des plongeons dans les piscines, un carnaval jamais oublié et des poissons volants. Nous avions toujours les yeux écarquillés. Une ballade à dos de chameau suite à une escale à Djibouti, l’arrivée aux Comores et toutes ces pirogues pleines de femmes avec des colliers de fleurs. Immersion totale dans l’inconnu. Des couleurs, des sons, des saveurs ..Inoubliables
Celui de mes 15 ans
Nous six, tous en famille, nos parents tous les deux présents. Nos seules et uniques vacances françaises. C’était à Sion sur l’Océan en Vendée. La mer, la plage, la pêche à la crevette, les plaisirs simples. Personne ne savait ce qui l’attendait l’année suivante. Nous étions heureux et insouciants, des gosses tout simplement.L’innocence entraînait la joie de vivre..
Celui de mes 16 ans
Avec un bonheur tout neuf mais caché, un amour comme on en a qu’un dans sa vie, un si grand espoir. La découverte du pays de Cézanne, l’odeur des pins et des cyprès et des lavandes, le bleu du ciel, celui des agapanthes, celui d’un regard imprimé à tout jamais dans ma mémoire. Jacques
Celui de mes 18 ans
Un vent de liberté, la mer de Marmara, la Mosquée bleue. Un village comme une carte postale, des volets mauves et derrière une belle histoire, pour quelques semaines.
Celui de mes 24 ans
Un beau bébé tout blond, une raison de vivre, un sourire enjôleur, une petit être à aimer, à cajoler..
Presque tous les étés qui s’ensuivirent
Ceux peuplés de rires d’enfants, de châteaux de sable, de grandes tablées heureuses, de rires amicaux, de tendresse familiale. Oui ! Presque tous sauf deux..Un ami cher qui prit la poudre d’escampette, nous laissant dans une peine infinie et ma douce Jeanne partie elle aussi sur d’autres chemins.
Et je me prends à rêver de tant d’autres étés, porteurs d’autres bonheurs.
Annie K. Barbier
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